prochaine combat de g.s.p en novembre!
UFC
G.S.P avec Leonardo DiCaprio
Georges St-Pierre, gentleman gladiateur
par Jonathan Trudel
6 Décembre 2010
Surnommé « l'homme le plus dangereux de la planète », le champion du monde de combats extrêmes Georges St-Pierre a conquis des légions d'adeptes, de Las Vegas aux Émirats arabes unis, mais reste méconnu au Québec. Son prochain combat ? Convaincre les sceptiques que son sport est noble.
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Leonardo DiCaprio n'en croyait pas ses yeux. Dans la section VIP d'une boîte de nuit de l'île d'Ibiza, en Espagne, il venait d'apercevoir la silhouette musclée de son idole. Le célèbre acteur s'en est fébrilement approché. « Wow ! c'est bien Georges ? »
Le champion du monde de combats extrêmes Georges St-Pierre était attablé avec un autre Québécois. Ils ont passé la soirée et les deux jours suivants avec DiCaprio, qui les a même invités sur son yacht, en mer Méditerranée.
« J'ai dit à Georges que le monde avait bien changé : il n'y a pas si longtemps, il conduisait encore une vieille Ford Tempo avec des portes qui ne fermaient pas ! » raconte son ami Rodolphe Beaulieu, 32 ans, qui l'accompagnait dans ce voyage, l'année passée.
Champion des poids mi-moyens de l'Ultimate Fighting Championship (UFC), Georges St-Pierre s'étonne encore souvent, lui aussi, de ce qui lui arrive. Ce célibataire de 29 ans est devenu la principale tête d'affiche d'un des sports qui connaissent la plus forte expansion dans le monde, le combat libre, mélange de boxe, de lutte au sol et d'arts martiaux.
Lors d'une récente activité organisée par l'UFC à Las Vegas, des gens ont patienté sept heures pour obtenir son autographe. Cet automne, au cours d'une tournée de promotion aux Philippines, il a été assailli par des admirateurs à la sortie de l'aéroport. « Je me sentais comme Michael Jackson ; c'était fou, je ne pouvais même plus avancer », dit l'athlète, originaire de Saint-Isidore, petit village agricole à l'ouest de Montréal.
À son retour dans la métropole, personne ne l'attendait lorsqu'il est descendu de l'avion. Le nouveau dieu des arts martiaux mixtes a beau avoir conquis des légions d'admirateurs, du Brésil aux Émirats arabes unis en passant par la Russie, le Danemark et des dizaines d'autres pays, il reste moins connu dans sa propre ville que certains joueurs du quatrième trio du Canadien.
« GSP », comme le surnomment ses admirateurs, ne s'en offusque pas. Au contraire. « J'aime ça ici, j'ai une vie plus normale », dit St-Pierre, que j'ai rencontré au Tristar, gymnase de l'ouest de Montréal où il s'entraîne régulièrement. « Le jet-set, c'est le fun au début, mais après un certain temps, j'ai besoin d'un peu de calme pour me retrouver. Je subis beaucoup de pression, parfois je suis fatigué », ajoute-t-il pendant que son entraîneur, Firas Zahabi, lui bande les mains.
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Champion des poids mi-moyens de l'Ultimate Fighting Championship (UFC), Georges St-Pierre s'étonne encore souvent, lui aussi, de ce qui lui arrive. Ce célibataire de 29 ans est devenu la principale tête d'affiche d'un des sports qui connaissent la plus forte expansion dans le monde, le combat libre, mélange de boxe, de lutte au sol et d'arts martiaux.
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À son retour dans la métropole, personne ne l'attendait lorsqu'il est descendu de l'avion. Le nouveau dieu des arts martiaux mixtes a beau avoir conquis des légions d'admirateurs, du Brésil aux Émirats arabes unis en passant par la Russie, le Danemark et des dizaines d'autres pays, il reste moins connu dans sa propre ville que certains joueurs du quatrième trio du Canadien.
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